Les armoires vides – Annie Ernaux

Titre : Les armoires vides

Autrice : Annie Ernaux

Genre : Autobiographie – Littérature française

Date de sortie : 23/10/1984

Présentation

 » Ca suffit d’être une vicieuse, une cachottière, une fille poisseuse et lourde vis-à-vis des copines de classe, légères, libres, pures de leur existence…Fallait encore que je me mette à mépriser mes parents. Tous les péchés, tous les vices. Personne ne pense mal de son père ou de sa mère. Il n’y a que moi « . Un roman âpre, pulpeux, celui d’une déchirure sociale, par l’auteur de La place.

Autrice

Annie Ernaux est née en 1940 à Lillebonne, en Normandie, où elle a passé toute sa jeunesse. Ses parents, petits commerçants, tenaient un café-épicerie. Elle a fait des études supérieures à Rouen, Bordeaux, Grenoble. Elle a enseigné en Haute-Savoie, en région parisienne et au Centre National d’enseignement à distance. Elle a publié son premier roman en 1974, Les armoires vides, et obtenu le prix Renaudot pour La Place en 1984. Son livre, Les années en 2008 a été plébiscité par la critique et les lecteurs. Tous ses livres sont chez Gallimard à l’exception de L’autre fille (Nil, 2011) et de L’atelier noir (Les Busclats, 2011).

Mon avis

Dure, insensible, détestable…les qualificatifs péjoratifs pourraient pleuvoir si je me laissais aller à exprimer mon ressenti sur Denise Lesur.
Avant d’être Annie Ernaux, d’être une écrivaine renommée, une professeure de lettres agrégée, elle était fille d’un couple propriétaire d’un café-épicerie d’une petite bourgade.
Des parents modestes. Des parents exemplaires, elle le dit elle-même. Des parents qu’elle déteste pourtant. Très vite, elle se sent mal à l’aise dans ce milieu. Elle l’exècre. Il la dégoûte. Rien chez ses parents, rien autour d’eux n’est à la hauteur de la vie qu’elle souhaite se construire. Alors, elle s’isole. Elle dévore les livres. Pour elle, toute activité intellectuelle est aisée alors, elle en tire profit. Petit à petit, elle accède à ce monde qu’elle envie tant. De la petite fille moquée, elle deviendra alors celle qu’on connait.
Je la trouve sans pitié. Cette audace qu’elle dit aimer, me met mal à l’aise. Presque en colère. Certes, on ne peut aller à l’encontre de ce que l’on ressent. En faire un livre, voilà certainement l’audace à laquelle Annie Ernaux fait référence.

Auteur : labibliothequedecelineblog

Passionnée, je partage mes lectures avec vous !

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